
« J’AI OUVERT LES YEUX, et le décor familier de ma chambre s’est précisé peu à peu. C’est alors que j’ai eu un sursaut. J’aurais juré que je n’avais pas fait mon lit ce matin. Pourtant, il était impeccablement fait, les oreillers bien gonflés et les draps pliés au carré, comme à l’hôpital. Et sur le dessus-de-lit en patchwork, une rose rouge. Sur le coup j’ai cru que c’était Christopher qui l’avait déposée en douce. Une petite carte blanche était glissée sous la tige hérissée d’épines. A sa vue, une boule d’angoisse m’a obstrué la gorge. D’une écriture que je ne connaissais que trop bien, les quatre mots suivants, soulignés trois fois, s’étalaient en lettres majuscules :
ON SE RETROUVERA BIENTOT. »
Dès que j’ai commencé le livre, l’action régnait et ça me plaisait. Mais plus j’avançais dans ma lecture et plus j’en avais marre car l’action avait disparu. Je ne lisais que les conversations tellement ça me soulait. Je trouve que l’intrigue est bonne mais, l’auteur n’a pas su me transporter tout le long du livre.
Déjà, les « acteurs » du livre sont chiants.
Rory, le personnage principal, est, désolée de le dire, bête. Je ne la comprends pas. Avant quand personne ne la pourchassait, quand sa vie était centrée sur les sciences, elle ne voulait pas sortir de sa chambre et maintenant qu’il y a un tueur qui rode dans la nature, elle trouve que c’est à ce moment-là qu’elle doit commencer à sortir et faire la fête. Sa sœur la mène par le bout du nez et ça ne la dérange pas. Ne pense-t-elle pas à se rebeller, juste un peu ? Ça ne l’énerve pas le comportement de sa sœur ?
Darcy, sa sœur, se prend pour la reine, elle croit que le monde entier doit être à ses pieds.
Tristan est trop bizarre avec sa bande et en plus, ils ne sont pas du tout discrets quand ils fixent cette pauvre Rory. Ils me font trop penser à des petites filles (de l’école primaire) raides dingue du beau gosse de l’établissement.
Malgré que ce soit un serial killer, Steven Nell est la seule personne que je n’ai pas détesté dans ce livre. Je ne vous spoile rien, dès le premier chapitre, vous savez que c’est lui le fou, le grand tueur. J’aurais aimé qu’on ne nous dise pas, dès le début, que c’est lui le méchant de l’histoire. J’aurais aimé que Rory enquête pour trouver son identité. Nonobstant cela, je le remercie d’avoir été là car dans ce roman, il a été mon rayon de soleil, il pimentait ce bouquin et j’aimais bien ses réflexions de taré. Il me faisait rire, surtout ses pensées sur les cheveux de Rory. Il devrait penser à se reconvertir en coiffeur.
La fin, je n’ai rien capté. J’ai lu la dernière phrase et je me suis dite « Mais qu’est-ce qui se passe ? ». J’étais perdue. J’ai alors relu le chapitre et cette fois-là, le livre m’a complétement égaré. Je n’ai pas saisi si ce qu’il (la dernière personne qui parle) dit était une image ou si c’était réellement réel.
A la fin du livre, l’auteur a mis un chapitre du deuxième tome. Celui-ci, je l’ai lu entièrement pour être sûre de comprendre. Honnêtement, c’est mort. Je ne sais pas si c’est mon cerveau qui s’est perdu sur le chemin ou que c’est le livre qui est incompréhensible.
Pour l’instant, je ne vais pas lire le tome 2 mais peut-être, dans les mois prochains, j’en aurais envie.
Note : 4/10
Alessandra